7 jours pour 1 film est une opération itinérante et gratuite de découverte, de formation et de promotion de femmes désirant être actives dans le milieu du cinéma, particulièrement en Afrique. Réalisée en partenariat avec les festivals de cinéma, l’ambition de cette opération est d’offrir gratuitement aux lauréates des compétences pluridisciplinaires sur les métiers du cinéma par l’apprentissage et la création d’œuvres de qualité via un processus qui réunit à la fois :

• Un concours de scénarios de films de courts métrages
•  Un atelier de formation cinéma pour les finalistes
• Un projet de film sélectionné pour être réalisé et diffusé pendant le festival hôte.

Le principal challenge pour la gagnante issue des finalistes sélectionnées à chaque édition est, avec la participation de celles-ci, de pouvoir réaliser son film en 7 jours seulement. 
Par la suite, l’accompagnement et l’exploitation de son film à l’international lui offre également une très belle fenêtre de visibilité.

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La formation proposée par l’opération « 7 jours pour 1 film » est, dans un premier temps, basée sur l’apprentissage volontaire de jeunes femmes qui s’intéressent au cinéma ou, au moins, manifestent une première curiosité à son égard.
Au fil des différentes étapes de cette formation, elles vont acquérir certaines compétences, des techniques spécifiques et une première expérience pratique, de terrain. En accédant ainsi à  différents métiers du cinéma, elles trouveront leur propre émancipation  et une certaine expertise professionnelle qui, à terme, pourront les rendre autonomes, socialement et économiquement.

Elles seront par ailleurs sensibilisées à certains faits de société qui fonderont la thématique de leur projet de film, et notamment ce qui touche à la condition de la femme dans leur environnement de vie. Elles pourront ainsi aborder des sujets comme la violence faite aux femmes, l’asservissement, l’absence de scolarité chez les jeunes filles, le mariage forcé … 

Selon des modalités et techniques d’expression que leur apporte le cinéma. Elles s’emploieront à «  réaliser un film », objet sur lequel porte la formation mais qui néanmoins ne constitue pas une fin en soi. Elles feront en sorte que leurs films, porteurs de leur propre énergie et de leur vision personnelle, soient vus, commentés, débattus.

C’est pourquoi il importe que ces films soient diffusés dans les organisations sociales, les collectivités et autres groupements de personnes, pas seulement au sein de structures urbaines constituées (Centres culturels, Institutions pédagogiques, …) mais aussi dans les villages, les quartiers, les associations populaires. Ces néo femmes cinéastes seront aussi des citoyennes responsables, actives en matière d’animation et d’éducation. Elles communiqueront leur propre prise de conscience de l’importance, voire de la gravité, de certaines réalités humaines avec des groupes de « participants – spectateurs » et notamment avec d’autres femmes qui seront sensibilisées, interpellées, éveillées à la problématique d’un sujet traité, ce qui, à échéance, peut induire des perspectives de libération et de changement.

Nous rencontrons alors un objectif à plus long terme de notre démarche initiale :
L’éducation permanente à partir du cinéma.